Falaise du Cap Blanc Nez

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(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

Comment se rendre au Cap Blanc Nez ( www.viamichelin.fr )

Le Blanc Nez vu de la route qui arrive de Sangatte. On voit nettement la différence de végétation entre le sommet de la falaise qui est  sec et aride (craie à silex très fissurée du turonien supérieur) et la partie cultivée de chaque côté de la route (craie marneuse du turonien moyen). Le sous-sol crayeux est d'ailleurs bien décelable au niveau du champ qui n'a pas encore été recouvert par la végétation.

Vue de l'arrière-pays du Blanc Nez. La photo a été prise du parking installé à son sommet. La différence entre craie à silex (friches) et craie marneuse (cultures) est très nette. 

En arrière plan , les affleurements de craie du Cénomanien (beaucoup plus marneuse) et d'argile de l'Albien sont plus propices aux cultures.

Le Mont d'Hubert (162 m) et son antenne-relais. 

Tous les cratères que vous voyez sur cet affleurement ne sont pas liés à l'érosion de la craie mais ce sont les trous laissés par les bombes lors de la dernière guerre mondiale.

Le petit village d'Escalles au pied du Blanc Nez. 

Tout autour, la culture intensive en "open fields" s'effectue sur la craie marneuse.

Au premier plan, les friches qui poussent sur la craie à silex.

Prise du haut des 130 m du Cap Blanc Nez, cette photo nous montre successivement : le Cran d'Escalles (juste derrière le parking), véritable saignée faite dans la craie blanche de la falaise, puis le Petit Blanc Nez (affleurement de craie grise du cénomanien moyen), la ville balnéaire de Wissant et sur la ligne d'horizon, le Cap Gris Nez qui marque la frontière entre Manche et Mer du Nord. La ligne blanche qui court le long de la falaise entre le Cran d'Escalles et le Petit Blanc Nez est le GR du littoral nommé "Sentier des douaniers". Cette couleur blanche est liée à la quasi-absence de sol à ce niveau.

Très souvent, ce genre de panneau rappelle aux randonneurs le risque de s'aventurer sur le bord de la falaise : celle-ci risque à tout moment de s'effondrer, sapée de toutes parts par les failles et les diaclases (particulièrement fragiles après de longues périodes de pluie). 

Une chute de 130 m de haut, cela ne pardonne pas !

Vue du Blanc Nez vers le nord (du côté de Calais) : à noter l'extrême aridité du lieu. Seules quelques pelouses rases y poussent. Bien que tous les 100 m , des panneaux d'avertissement préviennent des risques d'éboulement, on peut apercevoir des randonneurs se pencher dans le vide pour voir ce que donne un à-pic de 130 m de haut ! Sur la ligne d'horizon, un ferry assure la traversée "Calais - Douvres"

Le Cap Blanc Nez vu du Cran d'Escalles. Au sommet de ce promontoire, l'obélisque de la Dover Patrol, érigé à la gloire des marins français et anglais morts pendant la guerre.

Le champ, au premier plan, nous montre bien la nature crayeuse du sous-sol. Au gauche, le sentier des douaniers longe le bord de la falaise.

Gros plan sur la craie de la falaise du Blanc Nez. 

On peut noter les très nombreuses diaclases qui la parcourent. 

Cette photo nous montre la craie marneuse du Turonien moyen.

Le pied de la falaise entre le Cran d'Escalles et le Blanc Nez. On note un net pendage entre la craie marneuse (en bas) et la craie grise (au dessus). La plage est couverte de galets de silex et de craie. On peut aussi y trouver des nodules de marcassite (or des fous) et avec de la chance des fossiles d'oursins (Micraster) , d'ammonites (Acanthoceras), de spongiaires (Plocoscyphia) ou de bivalves (Inoceramus). On peut aussi remarquer le travail de sape des eaux marines lors des grandes marées.

La limite entre craie sèche, car très diaclasée (craie grise) et la craie marneuse est ici très nette. Le pendage des couches est aussi bien visible. 

Les eaux d'infiltration suintent à la surface de la craie marneuse lui donnant cette couleur beaucoup plus sombre. A noter aussi les gros blocs de craie qui se sont décrochés de la falaise.

Limite en craie perméable (craie grise) et craie imperméable (craie marneuse). 

A noter, au sommet de la falaise, la faible épaisseur du sol.

Gros plan sur la limite entre craie grise et craie marneuse.

Là où l'eau suinte hors de la falaise , nous trouvons des plantes hydrophiles.

Limite entre les 2 types de craie marquée par la présence de plantes hydrophiles.

Très net aspect diaclasé de la craie. 

On peut même voir les eaux d'infiltration rejaillir à l'extérieur de la falaise formant de petites sources à l'extrémité des fissures. 

Un petit filet d'eau chute ainsi de plusieurs mètres jusqu'aux galets de la plage.

Résurgence des eaux météorites au niveau de la paroi très fissurée du Blanc Nez.

Petite cascade s'écoulant de la falaise (cran en formation), tout au plus un filet d'eau. 

On remarque nettement la trace laissée par des oxydes ferriques là où l'eau a coulé. 

De belles diaclases sont aussi visibles.

Photo prise de sous la "cascade" précédente. Dans le fond se dessine le Petit Blanc Nez. A noter aussi que la plage près de la falaise est constituée de galets de silex et de craie (matériaux lourds donc difficilement transportables) alors que plus loin au niveau de l'estran, c'est le sable qui la constitue. On peut aussi remarquer le travail de sape réalisé par les vagues au pied de la falaise ( le dessus étant en surplomb).

La falaise vue dans son ensemble : en bas, la craie marneuse beaucoup plus sombre; au dessus, la craie grise et enfin tout au sommet le sol constitué en grande partie d'argile de décalcification contenant des rognons de silex. 

Sur la plage, les galets sombres sont des galets de silex et les blancs, des galets de craie. 

Au niveau de la craie marneuse, on peut noter la présence de très nombreuses diaclases et au sommet de la couche de très nombreuses plantes hydrophiles.

 

Même photo que la précédente, mais sur celle-ci, on peut noter une légère stratification de la craie grise dans sa partie inférieure (gros blocs de craie). 

A la base des argiles de décalcification, une poche très riche en silex.

Sous les galets de la plage, on retrouve des affleurements de craie présente au niveau de la falaise (qui n'en présente que la partie visible). N'oublions pas que le Tunnel sous la Manche a été creusé dans la craie bleue. Différentes sortes de galets sont ici bien visibles : les noirs et les marrons (plus petits) sont des galets de silex. Les crèmes (beaucoup plus gros) sont les galets de craie. Leur forme arrondie atteste d'une remaniement par l'eau (tout comme les galets que l'on trouve dans les torrents)

Vue d'ensemble de la falaise du Cap Blanc Nez qui surplombe majestueusement la plage de ses 130 m de hauteur. A son sommet, l'obélisque de la Dover Patrol se voit de très loin

Cette photo a été prise de la plage, à marée basse,dans l'alignement du Cran d'Escalles. Seule la plage au pied de la falaise est recouverte de galets.

Vue détaillée du Cran d'Escalles. Cette saignée, taillée dans la craie par les eaux de ruissellement, est la seule échappatoire possible pour les quelques promeneurs qui seraient aventurés sur la plage sans tenir compte de l'horaire des marées. Partout ailleurs, se dresse une muraille de craie blanche sur des kilomètres. Des panneaux indiquent clairement le risque permanent d'effondrement de la falaise.

Effondrement massif de tout un pan de la falaise.

Un autre effondrement est ici visible. Un périmètre de sécurité est tracé grâce à ces cordages que vous pouvez voir. 

A noter les vestiges d'un blockhaus de la dernière guerre mondiale qui se trouvait initialement au sommet de la falaise.

Vue d'ensemble de la falaise mais du côté du Petit Blanc Nez cette fois-ci. 

Sur la droite, au premier plan, on distingue les ripple marks laissées par les vagues sur le sable.

A certains endroits de la plage , on peut aussi trouver des blocs de craie bleue. 

On peut remarquer son aspect beaucoup compact et nettement moins diaclasé que pour les autres types de craie. On comprend mieux que le Tunnel sous la Manche ait été creusé dans celle-ci.

  

L'un des tunneliers utilisés pour le forage du tunnel sous la Manche: "Virginie". Ses caractéristiques sont impressionnantes : 10,59 m de long, 5,59 m de diamètre et un poids de 320 tonnes. 

Sur la gauche de ce dernier, la partie qui était destinée à attaquer la craie.

Le tunnelier vu par sa face d'attaque

Vue de détail de la face d'attaque du tunnelier.

Gros plan sur les trépans du tunnelier

Le Cap Blanc Nez dans le Boulonnais, extrémité nord ouest de l'anticlinal de l'Artois.

Falaise de craie surplombant la mer de 130 m  . 

A remarquer sur la droite l'éboulis résultant de l'effondrement de la falaise sur toute sa hauteur

Muraille de craie de la falaise du Cap Blanc Nez . Cran en formation dans la parie droite de la photo. Sur la plage , on peut observer les galets de silex bien arrondis (remaniement par les eaux lors du ressac des vagues). Ces derniers étaient incorporés dans la craie sous forme de rognons . Ils jouent un grand rôle dans l'érosion de la base de la falaise.

Site du Cap Blanc Nez vu de la plage à marée basse. 

A marée haute , les vagues viennent frapper la falaise sur plus d'un mètre de hauteur, y projetant les galets, lors des fortes tempêtes fréquentes dans la région..

Le Cap Blanc Nez à son sommet. 

Remarquer la faible épaisseur du sol au dessus de la craie.

Le Petit Blanc Nez vu du sommet de son grand frère : le Cap Blanc Nez

Même nature du sous-sol : de la craie blanche

Le Blanc Nez vu du sentier pédestre (GR du littoral ou Sentier des douaniers) qui mène (via le Petit Blanc Nez) à Wissant

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