Evolution du travail dans la mine

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Comment se rendre au Musée de la Mine de Lewarde ? ( www.viamichelin.fr )
Toutes les photos suivantes ont été prises au Musée de la Mine de Lewarde. 

En surface, a été reconstitué tout ce qui concerne le travail dans la mine au cours du siècle dernier

Le mineur au début : barrette de cuir bouilli sur la tête, espadrilles légères aux pied, tenue blanche pour mieux repérer les blessures éventuelles. 

Comme outils : pic, hache pour couper le sapin permettant le boisage des galeries.

Même remarques de précédemment : le sapin était utilisé dans le boisage de soutènement car il "chantait" avant de lâcher : il craquait, ce qui alertait le mineur de l'imminence de l'éboulement et leur laissait le temps de s'échapper.
Un boiseur à l'action. 

A noter la barrette de cuir bouilli sur la tête.

Le chargement du tout-venant (charbon + schiste +grès) dans les berlines se faisait à la pelle par les galibots ou les femmes qui travaillaient au fond.
Les berlines étaient tirées par des chevaux de trait (de race bretonne à Lewarde à cause de leur petite taille à l'encollure). 

Quand ils remontaient à la surface , ils étaient soit morts, soit aveugles. 

Des écuries étaient aménagées au fond de la mine.

Le cuffat, sorte de tonneau métallique, permettait aux mineurs, au début de descendre au fond. 

Mais il a été utilisé beaucoup plus tard pour amener les mineurs pour le creusement du puits vertical d'accès ou le ravalement du cuvelage étanche qui empêcher les nappes phréatiques des morts-terrains crétacés d'inonder la mine.

Mineur occupé à poser des étançons métalliques pour soutenir le toit de la galerie. 

A noter le casque équipé d'une lampe sur batterie qui a remplacé la célèbre lampe de mineur à flamme enfermée (Lampe Marsaut)

Mineur occupé à attaquer une veine de charbon au marteau-piqueur pneumatique. 

La batterie alimentant la lampe électrique fixée au casque est bien visible, de même que les barres de soutènement métalliques qui évitent l'effondrement du toit de la galerie de travail

Mineur manoeuvrant un dispositif d'aspiration des poussières de charbon et d'autres matières minérales (dont la silice des grès) après le foudroyage (dynamitage) destiné à agrandir une galerie. Ces poussières étant à l'origine de maladies pulmonaires (anthracose et silicose), c'étaient les ennemis du mineur après le grisou. On peut aussi voir que ce mineur est équipé lui-même d'un masque à gaz destiné à retenir ces poussières. Un autre dispositif consistait à pulvériser un brouillard d'eau lors de l'abattage : les rhumatismes prenaient alors la relève des maladies pulmonaires.
Mineur dans un creusement de puits. 

A noter la taille du marteau-piqueur hydropneumatique et les tuyaux d'alimentation en air comprimé. 

A côté , le grappin qui permettait de charger les roches dans le cuffat (tonneau métallique).

Sur le pourtour du puits, le cuvelage métallique qui permettait entre autres de retenir les eaux des nappes phréatiques des morts-terrains (nappe de la craie en particulier).

Mineur occupé au chargement d'une berline. 

A noter le soutènement formé d'arceaux métalliques avec derrière un grillage retenant les pierres ainsi que le dispositif de ventilation de la mine (en haut et à gauche de la photo)

Le soutènement en bois de sapin
Le soutènement métallique
Le soutènement marchant : les barres de soutènement du toit sont actionnées par des vérins hydrauliques commandés par une seule personne. 

En arrière, quand le soutènement avance, c'est le foudroyage : le toit s'effondre.

Dispositif permettant de lutter contre les coups de grisou ou les coups de poussier : des cuves remplies d'eau sont disposées sur des planches suspendues au toit par des chaînes. Lors du souffle provoqué par le coup de grisou ou le coup de poussier , les cuves se renversent et l'eau éteint les flammes. A noter les parois blanchies à la chaux pour qu'il n'y ait pas de contact entre les flammes et le charbon restant dans les parois.
Autre dispositif de stoppage d'un coup de poussier fonctionnant sur le principe des extincteurs à poudre : des tas de chaux sont disposés sur des planches en équilibre instable. 

Lors de la déflagration la poussière envahit la galerie et étouffe le feu. A noter ici aussi les parois de la galerie blanchies à la chaux.

Une berline sur ses rails. A noter les poignées qui permettaient aux galibots ou aux femmes de les manoeuvrer. A voir aussi le crochet qui permettait de la raccrocher aux autres, de manière à former un train de berlines tiré par les chevaux jusqu'à la recette de fond.
L'une des grandes poulies, situées au sommet du chevalement ou de la tour d'extraction, à la verticale du puits . 

Cette poulie, nommée molette, permettait de monter ou de descendre les cages remplies de mineurs ou de berlines.

La recette de jour, où un train de berlines (pleines de tout venant) attend de passer au culbuteur.
Le culbuteur, qui en faisant un demi-tour sur lui-même,renverse le contenu de la berline à l'étage en dessous où il sera trié.
La salle de triage où caffuts et galibots triaient le tout venant : le charbon était séparé des pierres (schistes et grès) constituant les stériles que l'on retrouve sur les terrils. 

A la fin de la journée, leurs mains étaient en sang.

La salle des pendus : lieu où le mineur laissait ses effets de ville avant la descente et ses bleus de travail à la fin de sa besogne. 

Outre les crochets permettant d'y mettre les vêtements, il y avait aussi un porte-savon. 

Le fait de placer les vêtements en hauteur leur permettait aussi de sécher car cette salle était aussi la salle de douches.

La salle des pendus vue sous un autre angle : les douches communes dans le fond sont bien visibles. 

Pour se repérer parmi les cordes, toujours le même procédé : le jeton numéroté que le mineur recevait à son entrée à la mine.

Son numéro se retrouve à l'accrochage de la corde permettant de descendre ou de monter ses vêtements.

La lampisterie où sont entreposées les lampes de mineurs. Ces lampes ne sont plus utilisées depuis longtemps car elles ont été remplacées par les lampes électriques. La lampiste remettait au mineur sa lampe de sécurité (à flamme enfermée Lampe Davy puis Lampe Marsaut) contre le célèbre jeton. En cas de catastrophe au fond (coup de grisou), on regardait les jetons encore accrochés pour savoir qui était resté au fond.
Les outils du mineur au début de cette épopée : à noter qu'à ses débuts, la lampe à huile du mineur n'était pas enfermée, d'où le danger en cas de poche de grisou. 

Sur la gauche, la barrette en cuir bouilli qui a ensuite été remplacée par le casque de sécurité sur lequel était fixée la lampe sur accus

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