La Flandre intérieure : une région à sous-sol argileux

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Paysage de la plaine de Flandre intérieure (le Houtland ou pays des bois). Culture en open fields. Habitat dispersé (eau omniprésente car épaisse couche d'argile Yprésienne). Dans le fond, deux des collines appartenant aux Monts de Flandre. Cet alignement de buttes tertiaires (argilo sableuses) barrent la Flandre intérieure d'est en ouest. A gauche, le Mont des Récollets (159 m) et à droite, beaucoup plus étendu, le Mont Cassel (176 m). Ces collines surplombent la plaine avoisinante qui est à environ 25 m d'altitude.

Présents pratiquement partout en Flandre intérieure, les saules têtards. 

Ils sont souvent à proximité des mares ou des becques (petits ruisseaux qui serpentent dans notre région). 

Tous les 4 à 5 ans , les branchages sont coupés au ras du tronc, ce qui donne à l'arbre son port si caractéristique.

Aspect que prend l'argile dès qu'elle se déshydrate. 

Ces fentes de retrait, toutes petites au niveau de cette ancienne flaque d'eau, prennent des proportions beaucoup plus alarmantes à grande échelle et sont à l'origine de fortes dépenses au niveau des assurances (maisons totalement fissurées).

Flandre intérieure vue du sommet du Mont Cassel. Ce dernier surplombe la plaine avoisinante de plus de 150 m. 

Le Houtland est une riche terre de culture intensive (open fields) : pommes de terre, céréales, betteraves sucrières, lin , etc ...

Autre vue de la Flandre intérieure du sommet du Mont Cassel.

Autre vue de la Flandre intérieure du sommet du Mont Cassel.

Aspect que prennent les saules têtards après leur coupe de printemps. 

Cette dernière élimine tous les branchages et ne laisse que le tronc. 

On l'effectue tous les 4 à 5 ans. 

Ce chemin creux est en réalité une ancienne carrière de sable : le trou du diable qui se trouve en contrebas du Mont Cassel. Le Mont Cassel est formé d'une alternance de sable et d'argile (comme tous les Monts de Flandre). Le tout est coiffé d'une chape protectrice de grès ferrugineux et de poudingue de Cassel (conglomérat de galets de silex arrondis). Le chemin qui repose en partie sur une strate d'argile, devient après la pluie un véritable bourbier. A noter sur les côtés du chemin, le rôle important joué par les racines des végétaux qui évitent au sable et à l'argile de combler peu à peu ce chemin.

Dans le bas du trou du diable , une source fait son apparition au niveau du contact "sable/argile".

On arrive nettement (en tapant du pied) à voir où elle prend réellement naissance.

Aspect que prend l'argile quand elle est gorgée d'eau. 

Cette photo a été prise à proximité d'une mare creusée dans une pâture.

Ornière laissée par une roue de tracteur quand le chemin était un véritable bourbier (argile humide donc plastique). 

Quand il fait sec, l'eau s'évapore : l'argile se fendille et forme des écailles comme nous pouvons le voir ici.

Vue globale du Mont Cassel prise du petit village d'Oudezeele

Le Mont Cassel porte la ville du même nom contrairement au Mont des Récollets (propriété privée). En Flandre, beaucoup de poteaux de pâture sont constitués de traverses de chemin de fer (voies désaffectées).

Flandre intérieure vue du Mont des Cats (célèbre pour son abbaye et son fromage). 

L'aspect "habitat dispersé" de la plaine est nettement visible.

L'une des deux roches assurant la protection des Monts de Flandre contre l'érosion : le grès ferrugineux . 

Certains blocs sont impressionnants. Grès ferrugineux et poudingue de Cassel forment un chapeau protecteur pour les roches situées en dessous (argiles et sables divers). A l'échelle d'une région, le principe des demoiselles coiffées des Hautes Alpes.

Observée au niveau du muret d'une des trois tables d'orientation du sommet de Cassel , la deuxième roche protectrice des Monts de Flandre : le poudingue de Cassel. 

Ce conglomérat est formé de galets  de silex arrondis (cordon littoral) cimentés par du grès ferrugineux.

Vue d'ensemble d'une houblonnière . 

Les tiges volubiles du houblon grimpent le long de fils que l'on voit très nettement ici. Les perches qui soutiennent ces fils atteignent les 4 à 5 m de hauteur selon la variété de houblon. Cette photo a été prise en Belgique près de Poperingue.

Vue de la même houblonnière sous un autre angle. 

Cette photo a été prise en mi-mai. 

Les fils sur lesquels grimpent les tiges volubiles du houblon sont bien visibles. 

Cette allée permet aux petits tracteurs d'accéder au feuillage pour les traitements et la récolte des fleurs de houblon en septembre.

Gros plan sur les feuilles du houblon et les tiges volubiles qui grimpent à l'assaut des cimes. 

Pour les fleurs , il faudra attendre un peu plus tard.

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