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Photo prise de la N 42 qui mène de Saint Omer à
Boulogne-sur-Mer (à hauteur d'Escoeuilles).
Dans le fond, le champ
labouré montre bien la nature crayeuse du sous-sol. Dans les deux champs
visibles au premier plan , les "cailloux" blancs sont en
réalité des morceau de silex.
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Photo rapprochée montrant les silex plus ou moins morcelés
présent dans les sillons.
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L'une des premières cuestas du Haut Boulonnais vue de face.
A noter son aspect, nettement plus aride que ce que l'on voit en
contrebas. Ici encore , la couleur blanche de la craie, omniprésente dans
le sous-sol, ressort bien dans les champs qui ont été labourés.
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Dans le fond, cuesta calcaire.
A premier plan, champ
labouré faisant bien ressortir les morceaux de silex en blanc (patine).
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Autre cuesta.
Au tout premier plan, la craie est bien
visible sur le bord du champ.
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A nouveau, morceaux de silex de diverses teintes, observés
dans un champ labouré.
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Dans le fond, cuesta vue de face. Champs labourés
"bien blancs", indiquant la présence de craie sous un sol peu
épais. Autre indice indiquant la nature crayeuse de la région (même
quand les cultures ont poussé) : les chemins de terre permettant aux
tracteurs d'accéder aux champs; la couleur blanche est visible en toutes
saisons. On retrouve la même chose en Champagne Pouilleuse. |
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Mêmes remarques sur deux autres champs labourés.
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Cuesta vue de profil et au téléobjectif (près de Longueville, toujours sur la RN 42).
Son aspect aride est bien net
(pelouses sèches et rases)
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Autre champ où la craie apparaît nettement.
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Cuesta calcaire typique du Haut Boulonnais avec pelouses
rases et présentant souvent un aspect bien boisé (vu la difficulté pour
pouvoir valoriser ces cuestas d'un point de vue agricole) |
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Autre cuesta, vue de près et de profil.
On voit que la
pente de celle-ci ne permet pas l'accès d'engins agricoles. Par contre,
dès que la pente devient praticable, des champs s'installent. La craie
est ici encore bien présente (et à faible profondeur). Cette photo a
été prise au niveau de Nabringhen.
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Photo prise de la petite route menant de Colembert au
Mont Dauphin. Une cuesta est visible en arrière plan. De petites carrières de
craie entaillent très souvent ces cuestas : la craie y est extraite pour
amender les terres argilo-marneuses du Bas Boulonnais. Les pentes peu
praticables de ces cuestas sont souvent utilisées comme zones de
pâturage comme on peut le voir ici. |
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Cuesta bien visible de profil sur la droite de la photo.
A
noter l'aridité apparente de celle-ci. Ici encore, les bois prennent la
place des cultures. La tache blanche sur la gauche de la photo est l'une
de cette petites carrières de craie décrites ci-dessus.
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Autre vue de la même cuesta calcaire.
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Des travaux de terrassement ont été réalisés pour
installer un nouveau pylône électrique :
des morceaux de craie on été
remontés à la surface.
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Rognon de silex que l'on trouve dans les champs crayeux du
Haut Boulonnais.
La taille du téléphone cellulaire donne une idée de la
taille de ces rognons et des dégâts que ceux-ci peuvent engendrer aux
socs des charrues et aux diverses machines agricoles.
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Petite carrière de craie d'épandage. Cette craie permet de
neutraliser l'acidité des terrains argileux et aussi un meilleur travail
de l'argile plastique (qui est très collante). Elle est surtout destinée
aux terres du Bas Boulonnais à quelques dizaines de kilomètres de
là. A noter la faible épaisseur de sol qui recouvre cette craie. On
comprend mieux pourquoi les champs sont blancs dans la région. |
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Tri sommaire réalisé par les cultivateurs au niveau de la
carrière :
la craie est utile; par contre les rognons de silex (très
durs) sont laissés sur place.
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Aspect de la craie à mi-hauteur de cette petite carrière :
on voit que cette roche est très diaclasée. Les eaux météorites
s'infiltrent donc très vite dans les profondeurs du sous-sol, ce qui
explique l'aridité de ces régions calcaires. Nous sommes ici sur les
contreforts du Mont Dauphin, l'une des cuestas du Haut
Boulonnais. |
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Aspect de la craie sous la mince couche de sol : la roche
est très fragmentée. Ceci est lié à l'action chimique des eaux
météorites chargées de CO2 (donc acides) qui dissolvent le
CaCO3 de la craie. Ce CO2 provient à la fois du CO2
atmosphérique mais aussi du CO2 produit par les
microorganismes vivant dans le peu d'humus du sol. |
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Même remarque que précédemment.
La craie est ici
photographiée de très près pour montrer son délitement en fines
plaquettes.
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Cette photo nous montre bien le rôle des racines dans la
limitation de l'érosion :
le sol est ici maintenu en place et constitue
un surplomb au sommet de la carrière.
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Les deux types de craie que l'on trouve au niveau de cette
carrière :
la craie blanche à gauche (c'est elle qui renferme les
rognons de silex) et la craie glauconieuse à droite (beaucoup plus
sombre)
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Deux cuestas prises en enfilade.
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Une autre cuesta recouverte d'un massif boisé.
Bien
visibles sur le champ, les morceaux de craie et de silex remontés lors du
labour.
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Cuesta aride (pelouse rase) avec champs cultivés à son
pied.
Ici encore, une observation minutieuse des chemins de terre nous
indique la présence de craie sous-jacente (couleur blanche des ornières)
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