Le littoral dunaire de la Flandre maritime

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(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

Localisation du cordon littoral dunaire entre Dunkerque et la frontière belge ( www.viamichelin.fr )

La plage de Malo-les-bains (entre Dunkerque et la frontière belge) est caractérisée par son estran de sable fin qui peut s'étendre sur plus de 500 m.

En arrière-plan, nous distinguons bien le brise-lames qui a pour effet de limiter l'érosion de la plage, suite aux courants marins provoqués par la présence du port de Dunkerque qui ne se situe qu'à quelques kilomètres de là. 

Autre vue de la plage de Malo-les-bains

Vue plus détaillée du brise-lames qui limite l'érosion de la plage

La célèbre digue de Malo-les-bains, lieu de balade des autochtones dès que le soleil pointe le bout de son nez. Elle a pour fonction d'arrêter la mer lors des grandes marées d'équinoxe, sinon l'arrière-pays serait inondé (altitude de la Flandre maritime ne dépassant guère 0 m voire moins aux Moëres).

En arrière-plan, la toute première éolienne installée dans le Nord, à la limite entre Malo et Leffrincoucke.

Brise-lames vu en gros plan. De gros cubes de béton de plusieurs dizaines de tonnes sont déposés pêle-mêle formant un barre de 60 m de long, parallèle à la plage. Il est possible, en été, d'approcher les goélands argentés à moins de 5 m (en kayak de mer), sans les effrayer pour autant. A marée haute, ce brise-lames est totalement submergé par les eaux, d'où les 2 balises situées à ses extrémités. A titre indicatif, le niveau de la mer arrive alors au milieu des 2 bandes blanches.

Toujours sur la plage de Malo, derrière la digue protectrice, se trouve le cordon littoral dunaire.

Celui-ci est formé de sable fin transporté de la plage vers l'intérieur des terres. 

Ces dunes (milieu écologique très fragile), sont stabilisées par la plantation d'oyats.

Plage de Malo (vue d'ensemble). Vu sa platitude et l'absence totale de rochers, c'est le paradis rêvé pour les adeptes du char à voile (qui a été inventé dans la région). On peut se rendre compte de l'étendue de l'estran laissé libre à marée basse (ce qui est le cas lors de la prise de la photo). A gauche de la photo, on remarque de petites dépressions dans la plage : ce sont les baches (comme on les nomme chez nous), refuges d'eau de mer pour les crabes et les crevettes quand le front de mer est loin.

Vue rapprochée d'une dune (à l'intérieur des terres) sur la commune de Leffrincoucke. Couloirs de sable non stabilisés empruntés par les promeneurs.

Sur les côtés, la végétation, tant bien que mal, retient les grains de sable, lors des tempêtes (fréquentes sur le littoral dunkerquois). Au premier plan , la pelouse rase est surtout constituée de mousses et de courtes graminées.

Vue de détail d'un massif dunaire proche de la mer. En arrière-plan, les oyats fixent la dune grâce à leurs très longues racines (bien visibles par endroits) et leurs feuilles longues, fines et pointues.

Au premier plan, on remarque des taches blanches sur le sable fin : ce sont des débris de coquillages emmenés par le vent, de la plage vers l'intérieur des terres : la dune est donc bien formée de sable éolien d'origine marine.

Vue rapprochée d'un massif d'oyats, véritable coupe-vent destiné à éviter l'envol des grains de sable et l'avancée de la dune vers l'arrière-pays.

Sur la dune , se côtoient les zones où sont plantés les oyats et les zones où le sable n'est pas fixé (chemins empruntés par les touristes ou les randonneurs). Malheureusement, en été,  les touristes coupent les épis des oyats pour s'en faire des bouquets, ce qui limite la propagation des graines et donc celle des oyats elle-même. Sont-ils conscients des dégâts qu'ils peuvent de cette manière infliger à ce milieu écologique très fragile ? 

Panneau installé sur le chemin balisé de la Dune Marchand à Bray-Dunes (dernière station balnéaire avant la Belgique), indiquant le rôle joué par les oyats dans la lutte contre l'érosion dunaire. 

On peut aussi voir les oyats tout autour.

La Dune Marchand et la plage de Bray-Dunes en arrière-plan

Massif d'oyats pris en gros plan. 

On peut remarquer qu'ils sont toujours au sommet d'une butte, car fixant le sable à cet endroit.

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