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La bacôve, célèbre barque à fond plat du Marais
audomarois (région de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais).
Elle permettait aux agriculteurs de tout transporter (des bestiaux qu'on
conduisait aux pâturages, aux légumes récoltés dans leurs champs,
ces lieux, la plupart du temps, uniquement accessibles par voie d'eau).
On la maniait un peu comme les gondoles de Venise, à l'aide d'une
longue perche.
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Le saule têtard, arbre typique des sols gorgés d'eau.
Le Marais audomarois se situe à une altitude qui avoisine les
0 m (un peu comme la Flandre maritime).
Ce marais recouvre une superficie de 3400 ha et représente le fruit
de 1.200 ans de travail humain.
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Une plante, en partie immergée, typique des plans d'eau,
laisse apparaître de larges feuilles en surface : c'est le le nénuphar
ou nymphéa.
Ce dernier, enraciné sur le fond vaseux des canaux, donne de
superbes fleurs blanches ou roses, en période de floraison. Ses larges
feuilles servent de support aux grenouilles et autres batraciens.
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L'un des nombreux petits canaux où se déplacent les bacôves.
Ils aboutissent au canal exutoire tôt ou tard.
Ces photos ont été prises sur le circuit de randonnée pédestre du
Marais de Tilques (près de Saint-Martin-au-Laert)
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Il n'est pas rare, pour le randonneur, de croiser sur son
chemin de nombreux volatiles : vanneau huppé, héron cendré, etc...
Ici , c'est un couple de canards "Cols-verts" que
nous voyons nager sur l'eau. Le mâle a un plumage beaucoup plus coloré
que celui de la femelle (comme c'est souvent le cas chez les oiseaux).
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Les haies d'aubépine aux épines acérées, encadrant les
nombreuses pâtures que l'on trouve sur les parties émergées du
marais. |
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Contrairement à ce que l'on voit en Avesnois, les
haies d'aubépine sont ici doublées de fils de fer barbelés auxquels
elles sont attachées par des surgeons de rosier. |
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Dans le Marais de Tilques, il est encore possible
de voir les champs travaillés à l'ancienne.
Ici, un agriculteur en train de diriger son cheval de trait pour
herser un petit champ.
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Dans le marais, se côtoient champs cultivés (céréales,
mais surtout choux-fleurs,poireaux et endives) et zones de pâturage.
Des haies d'aubépine entourent les prairies.
Au centre de la photo, 5 saules têtards sont facilement
reconnaissables à leur port caractéristique.
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Les mêmes saules têtards vus sous un autre angle.
Ils présentent un double avantage : à la fois , ce sont des pompes
à eau très efficaces vu la quantité phénoménale d'eau qu'ils évaporent
en une journée mais ils servent aussi d'abri aux bestiaux qui paissent,
en cas de forte canicule ou de fortes pluies (feuillage très fourni)
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Un autre arbre très utilisé dans la région : le
peuplier.
Ces arbres sont plantés en rangs très serrés du côté d'où
viennent les vents dominants : ils abritent ainsi maisons, étables et
hangars de ces bourrasques quelquefois très dévastatrices. Leur port
est aussi reconnaissable de loin.
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Le relief visible à l'horizon est la Montagne de
Watten (72 m d'altitude), qui se situe exactement dans l'alignement
des Monts de Flandre : c'est en effet le premier d'entre eux du côté
occidental . En regardant bien, on peut observer le moulin de pierre qui
trône à son sommet ainsi que des ruines, celles de la Tour de
l'Abbaye Notre Dame.
Le Moulin de pierre, construit en 1731 avec les
pierres provenant de l'Abbaye a fonctionné réellement jusqu'en 1930.
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