Mines et carrières

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Carrière de pierre bleue (calcaire) près de Bavay dans l'Avesnois - Vue d'ensemble avec rampe d'accès pour les camions de chargement. 

A noter les peupliers plantés le long de cette carrière pour la protéger de la vue (d'ici quelques années). La ligne d'horizon correspond à la hauteur du sol avant extraction.

Front de taille de la carrière de pierre bleue de Bavay . Celui-ci est quasiment à la verticale. A remarquer l'utilisation des diaclases (zones de faiblesse) pour débiter cette roche très compacte. 

A noter au premier plan, les gros blocs prélevés, mais aussi les fentes de retrait de l'argile quand il fait sec. Au pied de la carrière, cette argile sous-jacente empêche d'ailleurs l'eau de s'infiltrer dans le sous-sol.

Carrière de pierre bleue vue sous un autre angle

Empilement de gros blocs de granite rose près de la carrière de La Clarté - Ploumanac'h (Côtes d'Armor). 

Cette roche est utilisée essentiellement pour la construction locale et bien sûr les pierres tombales.

Gros bloc de granite rose où l'on voit nettement les stries parallèles laissées par les barres à mine.

Vue d'ensemble de la carrière de granite . 

A noter le front de taille quasiment à la verticale. 

Sur la droite , la grue permettant de lever les énormes blocs.

La même carrière vue sous un autre angle. Les diaclases sont ici aussi utilisées comme zones de faiblesse dans le massif pour débiter cette roche compacte et surtout très dure. 

En regardant bien, on note au sommet de la carrière les canalisations à air comprimé indispensables pour faire pénétrer les barres à mine dans les cassures. L'arène granitique est bien visible en premier plan.

Gros blocs de granite avec stries d'extraction bien visibles. 

On peut même deviner la structure cristalline de cette roche surtout en grossissant la photo. 

La biotite (mica noir) forme en effet de très gros cristaux dans cette variété.

Gros bloc de granite vu par dessus. 

Une barre à mine a été coincée dans la cavité qu'elle avait creusée. 

Sur le bloc , on note aussi la présence d'arène granitique (sable grossier).

Gros blocs de granite attaqués à la barre à mine selon deux plans perpendiculaires. 

Sur le bloc de droite, en grossissant , on peut voir la biotite qui commence à s'oxyder (taches de couleur rouille)

Carrière de calcaire sur la route de la Balme de Rancurel dans le Vercors. 

Contrairement au granite et à la pierre bleue (qui est aussi un calcaire mais plus dur), cette roche beaucoup plus tendre s'effrite lors de l'extraction.

Sur le côté droit de cette carrière de calcaire, en grossissant, on note un net pendage de ces lauzes. 

A remarquer au premier plan, l'aspect morcelé de ce calcaire une fois extrait.

Cette photo nous montre les lauzes calcaires à une centaine de mètres de la carrière précédente, sur le bord de la route. 

Le pendage est bien visible.

Vue des deux chevalements de la "mine musée" de Lewarde (Nord). Ce n'est pas la peine de chercher des terrils à proximité, il n'y en a pas ! Les stériles (grès et schistes) ont été redescendus dans les galeries pour les reboucher. Un gros avantage : pas de galeries qui s'effondrent lors de la fermeture définitive de la mine et par conséquent, en surface, pas de maisons qui se fissurent et qui doivent être évacuées . Les cultures sont de type "open fields" et reposent sur des "morts terrains" formés  de craie (environ 100 mètres d'épaisseur)

Vue d'ensemble du carreau de la "mine musée" de Lewarde. 

Les deux chevalements sont bien visibles ainsi que l'énorme poulie à leur sommet qui permettait de descendre les berlines vides ou remplies de mineurs et de remonter ces dernières pleines de tout venant (charbon + schistes + grès) qu'il fallait trier.

 A une dizaine de kilomètres de Lewarde, le terril de Rieulay est formé de l'empilement de stériles (schistes et grès) obtenus après le tri du "tout venant" et récupération du charbon. 

Ce terril est actuellement exploité pour la commercialisation du schiste noir (non oxydé) et du schiste rouge (oxydation à l'intérieur même du terril). Ces schistes servent surtout de remblais. Au premier plan, la colonisation de ce milieu par des plantes pionnières.

 On est dans la salle des machines à la base du chevalement métallique. 

Cette énorme poulie est en relation avec celle qui se situe au sommet de la tourelle d'acier et qui permet de descendre ou de remonter les cages.

Vue sur le chevalement. Au premier plan on voit une cage à deux étages. 

C'est dans ces dernières que montaient et descendaient "tout venant" et mineurs jusqu'à 600 mètres de profondeur. 

Au dessus des portes supérieures, on voit le "parachute", 2 mâchoires d'acier dont le but était de freiner la chute de la cage en cas de rupture du câble.

La recette de surface : les berlines remontées du fond passent dans le culbuteur. 

Une rotation de 180° et le "tout venant" se trouve basculé dans la salle de triage où des cafuts (femmes de mineurs) séparaient stériles et charbon. 

On le sait rarement, mais elles étaient aussi silicosées que les mineurs de fond.

Vue d'ensemble d'un pan du front de taille de la carrière de craie des Noires Mottes, près de Sangatte (Boulonnais). A noter l'aspect très diaclasé de cette craie à silex du Turonien supérieur. 

On peut aussi voir la faible épaisseur de sol qui recouvre cette craie; ce sol est très souvent recouvert de pelouses rases. On peut aussi noter un très léger pendage des couches qui montent vers la droite.

Gros plan sur les diaclases de cette craie qui constituent autant de zones de fragilité dans la roche : c'est à partir de celles-ci que les blocs de craie se détachent du front de taille bien vertical.

 Sur cette photo, on voit nettement les plans de stratification, marqués par les lits de silex en rognons (caractéristiques de cette craie blanche du Turonien supérieur). On peut aussi remarquer la très faible épaisseur de sol (quelques cm). En zoomant sur la partie supérieure du front de taille (juste sous le sol), on voit que la craie est beaucoup plus fragmentée qu'en dessous : ceci est dû à l'action des eaux météorites enrichies en CO2 après la traversée des couches atmosphériques et surtout de l'humus du sol.

Vue de profil des lits de silex sur le front de taille. 

En haut, aspect très morcelé de la craie suite à l'érosion chimique des eaux météorites et de l'érosion mécanique du gel. 

N'oublions pas que la craie est une roche gélive.

Gros plan sur le front de taille de la carrière et surtout sur deux lits de silex très différents : en haut, les silex ont la forme qu'on leur connaît le plus souvent, à savoir celle en rognons. 

En bas, les silex ont un aspect tabulaire et forment un très fin litage, à peine visible de loin.

Gros plan d'un rognon de silex au niveau d'un amoncellement de blocs de craie. 

Le silex, formé de silice noire en son centre, est recouvert d'une patine blanche, faite aussi de silice pure.

Vue d'un autre rognon de silex.

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