Les Monts de Flandre

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(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

Comment se rendre au niveau des Monts de Flandre ? ( www.viamichelin.fr )

La Grotte de Notre Dame de la Salette, construite vers 1875, sur les flancs du Mont Noir (côté français), nous montre bien l'utilisation des roches locales dans la construction des monuments anciens. Ici, ce sont le grès ferrugineux et par endroits le poudingue de Cassel. Ces 2 roches assurent le chapeau protecteur de tous les Monts de Flandre.

Sans elles, toutes ces collines argilo-sableuses (buttes-témoins) du tertiaire auraient été érodées par les eaux de ruissellement.

Gros plan sur le côté gauche de l'arche : on reconnaît nettement les dalles de grès ferrugineux à leur aspect granuleux (sables cimentés) et à leur couleur rouille, liée aux oxydes de fer contenus dans le ciment naturel qui a lié les grains de sable entre eux.

Gros plan sur le côté droit de l'arche : on reconnaît ici le poudingue de Cassel , conglomérat formé de gros galets de silex bien ronds (remaniement par les eaux),  liés entre eux  par le même ciment ferrugineux contenu dans les grès (que l'on peut voir par ailleurs sur la photo).

Gros plan sur le mur d'une maison ancienne jouxtant la Grotte de Notre Dame de la Salette. On y reconnaît le même poudingue de Cassel déjà observé dans l'édifice de la grotte. 

Tout autour, c'est bien sûr des blocs plus petits de grès ferrugineux.

Vue générale du mur. Au sommet, nous reconnaissons les briques rouges (moulées) typiques de la région.

Sous les Monts de Flandre, se trouve l'épaisse couche d'argile yprésienne caractéristique de toute la Flandre intérieure (quelle soit belge ou française). Les briqueteries et les tuileries étaient nombreuses dans la région avant l'invention du parpaing et des tuiles béton.

Au niveau du chemin creux qui mène à Notre Dame de la Salette, on peut observer entre les racines le sable chamois du Lutétien supérieur

Vue générale du Mont Noir (à droite) et du Mont Rouge (à gauche). 

Le premier se situe à cheval sur la frontière franco-belge et le second se situe en Belgique.

Gros plan sur la "terre" d'un champ au pied du Mont Noir : les eaux de ruissellement ont amené jusqu'à ce niveau (25 m) les éléments constitutifs du poudingue de Cassel (galets arrondis de silex) que l'on trouve au sommet de cette colline.

En bas de la photo, on peut observer l'aspect craquelé que prend l'argile quand elle est soumise à la sécheresse.

Vue générale du Mont des Cats (164 m d'altitude), reconnaissable de loin (même de l'A25 qui mène de Lille à Dunkerque), grâce à son antenne-relais. 

Sur la droite, on peut voir sa célèbre abbaye cistercienne trappiste (Sainte Marie du Mont des Cats), où l'on fabrique un fromage réputé dans tout le Nord de la France

Le Mont des Cats vu de la Belgique. 

Au premier plan, les perches à houblon.

Vue d'ensemble d'une houblonnière. 

En mars, les lianes de houblon ne se sont pas encore mises à monter sur les perches.

Gros plan sur les perches d'une houblonnière nous montrant les fils sur lesquels montent les lianes de houblon.

Mont des Cats et terres de culture. 

Juste devant l'antenne, le petit village flamand de Berthen.

Le Mont des Cats vu de Berthen : champs là où la pente n'est pas trop importante, bois ailleurs.

Une tranchée a été creusée près d'une maison sur le Mont des Cats.  

Au niveau des terres remontées, nous trouvons mélangés à l'argile des morceaux de grès ferrugineux et de silex (provenant du poudingue).

Gros plan sur les quelques morceaux de silex et sur les très nombreux morceaux de grès ferrugineux. 

Le tout est mélangé à un ensemble d'argile et de sable.

Sables chamois du Lutétien supérieur. 

On voit bien le rôle joué par le système racinaire des arbres pour le maintien de cette roche meuble en place.

En regardant bien , on peut observer du lierre, des mousses et du lichen.

Muret en grès ferrugineux pour retenir les terres (argiles et sables) qui sont sur le côté amont de la maison en contrebas.

Arbre implanté sur les sables chamois. 

Ces photos ont été prises du GR 128 qui serpente au niveau de tout l'ensemble des Monts de Flandre.

Ici , la portion du GR qui quitte la route (Berthen - Abbaye) pour monter droit sur l'antenne-relais.

Au niveau du GR 128, là où l'argile a coulé au niveau du chemin creux, les eaux météorites sont bien sûr retenues en surface et ne s'infiltrent pas dans les sables. 

Les racines des arbres sont partiellement dégagées du sol.

Très belle vue permettant de prendre conscience de l'importance des racines d'un arbre dans le rôle de fixation de ce dernier au niveau du sol.

Zone boueuse liée à la présence d'un mélange d'argile et d'humus au niveau du GR. 

Cet ensemble empêche les eaux météorites de s'infiltrer dans les sables sous-jacents.

Ensemble de gros blocs de grès ferrugineux implantés par l'homme à l'intérieur du mur d'enceinte de l'Abbaye Sainte Marie du Mont des Cats. Avec un peu d'imagination , le bloc le plus haut placé pourrait représenter la Sainte Vierge.

La base du calvaire situé près de l'Abbaye du Mont des Cats est faite de gros blocs de poudingue.

Les murs de l'Abbaye sont eux-mêmes réalisés en blocs de grès ferrugineux.

De petites dalles de grès ferrugineux ont été livrées à un particulier de manière à habiller un mur cimenté.

Une façon originale de découvrir les Monts de Flandre : la montgolfière par temps clair. 

En arrière plan : à droite le Mont Noir, premier mont de Belgique situé à cheval sur la frontière francobelge. A gauche, le Mont Rouge situé lui en totalité sur le territoire belge. Un télésiège permet de passer de l'un à  l'autre.

 

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